Crise de la vache folle

2001

Le principe de précaution

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La polarisation de la communication autour du principe de précaution découle également du contexte de forte incertitude en temps de crise (Avis 30, « Le principe de précaution et la responsabilité dans le domaine alimentaire »). Ce principe implique, pour le décideur, d’être dans une logique d’action et non d’abstention lorsqu’il dispose d’une information sérieuse sur l’existence d’un risque, sans avoir pour autant la certitude de sa réalisation. Le respect de ce principe engage les pouvoirs publics à ne pas attendre que des études viennent confirmer ou infirmer une hypothèse de danger, mais à lancer des actions concrètes pour endiguer sans tarder sa propagation. Or, appliquer le principe de précaution implique de connaître la part de risque que la société est prête ou non à accepter. Le CNA s’empare du sujet et produit un nombre assez conséquent d’Avis, qui, à cette période, ont vocation à sonder et préciser les perceptions sociales du risque, la crise de confiance vécue par les consommateurs, avec pour fil rouge la crise de l’ESB (Avis 26, 27, 28, 29, 30).